Le sort de Stéphane Richard à la tête d'Orange se décidera le 17 juin
C'est un week-end inconfortable
que s'apprête à passer Stéphane Richard. Lundi 17 juin, il verra son
avenir se décanter ou s'assombrir définitivement lors d'un conseil
d'administration extraordinaire, réuni au sujet de son maintien ou non à
la tête de l'opérateur. Il devrait présider ce conseil en tant que PDG.
Son sort dépendra notamment de la
position que défendront les trois représentants de l'Etat (qui détient
27 % du capital d'Orange) et qui sera révélée à cette occasion. Les
positions des représentants syndiqués des salariés auront aussi leur
importance.
Interrogé à ce sujet, vendredi 14 juin,
François Hollande a rappelé la doctrine de l'Etat qui consiste à prendre
position en fonction d'un seul critère, l'intérêt de l'entreprise, de
ses salariés et de ses clients.
Cette opinion, dictée officiellement par
le seul de l'intérêt de l'opérateur, avait déjà été défendue par le
cabinet du Premier ministre et Pierre Moscovici, ministre de l'économie.
Stéphane Richard a été, après 48 heures de garde à vue, mis en examen mercredi 12 juin 2013, pour « escroquerie en bande organisée
» par les juges saisis de l’affaire de "l'arbitrage Tapie". Depuis, un
débat public animé a eu lieu sur son avenir à la tête de l’opérateur
français.
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